Avant
de s’embarquer dans un Constellation pour l’Italie pour aller filmer La
Beauté du diable, Gérard Philipe semble avoir fait un rapide « point
presse » publicitaire, puisque plusieurs quotidiens se font l’écho de ses
propos (comme ICI)
Voici
la mini (mini) interview qu’il a accordée à Ce Soir, paru le 14
juillet 1949.
Quand on a Le Diable au Corps, il est normal que l'on soit attiré par La Beauté du Diable. C'est ce que Gérard Philipe nous a expliqué au bar d'Air-France à Orly juste avant de sauter dans le « Constellation » partant pour Rome.
Gérard, notre jeune premier national, est venu à l'aérodrome en auto, mais pas avec « Tuture », la vieille guimbarde qu'il a achetée récemment :
— Tous les chemins mènent à Rome, nous a dit Gérard Philipe faisant allusion à un de ses derniers films dont il n'est, soit dit en passant, guère satisfait. Seulement « Tuture » n'aime pas les grands voyages : ça la fait tousser.
photo © Bibliothèque nationale de France
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