1945 – Gérard Philipe, Prince Blanc du "Federigo" de René Laporte (2)

"Federigo" de René Laporte : "France au Combat" du 22 mars 1945 © Gallica-BnF

C’est au Théâtre des Mathurins, dirigé par Marcel Herrand, que Federigo est créé. La mise en scène et les décors sont réalisés par le directeur du théâtre lui-même. Il s’est assuré de la participation de Maria Casarès : bien qu’elle ne soit plus sous contrat avec ce théâtre où elle avait fait ses débuts parisiens, elle a conclu un accord à l’amiable avec Herrand, lui donnant la préférence pour les pièces qui lui conviennent, tout en se réservant le droit d’aller jouer sur d’autres scènes quand Herrand programme des pièces qu’il souhaiterait monter sans elle.

La distribution de la création est la suivante : Maria Casarès (Olivia), Jacqueline Marbau(x) (Donna Bianca), Jean Marchat (Federigo), Gérard Philipe (Le Prince Blanc), René Blancard (Markus, domestique de Federigo), André Valtier (Giuseppe), Claude Piéplu (Don Estéban), Michel Salina (Le lieutenant Soderini), Jean-Jacques (Le Moine), Sébastien Keran (l’Officier), Nico Dakis et Raoul Legard (soldats).

 

Début février 1945, Marcel Herrand accorde une interview à Ce Soir, expliquant que :

« [Maria Casarès] tiendra le premier rôle féminin, aux côtés de Jean Marchat et de Pierre Blancard, dans "Federico [sic]" […], que nous répétons depuis quelques jours. Une très jolie comédie, bien faite et astucieuse, dont le caractère magique et poétique m’a séduit. Georges Auric l’a dotée d’une originale musique de scène et j’assure moi-même la double tâche de la mettre en scène et de la décorer. » (Yves-Bonnat, Ce Soir, 2 février 1945.)

 

Des costumes remarqués

Les costumes sont réalisés par la grande styliste Mme Grès. Leur splendeur leur vaut d’être décrits en détail par la presse ; splendeur d’autant plus remarquable (et remarquée) que les restrictions sont toujours là…

« […] Maria Casarès porte, au second acte, une merveilleuse robe de velours noir, aux manches excessives : elle est grande dame dans chaque pli de cette robe. Ses cheveux sont maintenus dans une coiffure tressée de perles. Puis elle apparaît en jersey gris souris : corsage torsadé, jupe d’une ampleur démesurée qui la laisse cependant toute mince.

Jacqueline Marbeau [sic] ondule dans un satin vert, agrémenté de velours rouge. Quel vert et quel rouge ! À faire pâlir le rubis et l’émeraude. Son grand béret de velours, orné d’autruches vertes, est fort seyant. L'ange, très angélique, pur comme un séraphin dans sa tunique brillante à manches très amples, porte des bottes et des gants blanc mat. Jean Marchat accumule sur lui toutes les somptuosités. Son premier costume beige, surmonté d’une tunique à plis dont les manches sont posées en ailes, est exquis. Son costume noir à tunique de lamé argent, bleu pâle et noir, avec cape retroussée en velours noir, est une réussite absolue. Son ample vêtement de velours rouge sur culotte collante noire est d’une sobre beauté. Les gardes portent des tuniques et des cuirasses d’or faites de lamés savamment rembourrés. Mme Grès n'a pas fini de nous étonner. » (Gisèle d’Assailly, Les Nouvelles littéraires, 10 mai 1945.)

D’après les dessins parus dans la presse (car il ne semble pas y avoir de photographies de plateau), Gérard Philipe portait une perruque blonde et un vêtement aux manches très amples et aux épaules marquées qui lui conféraient une prestance supplémentaire. On retrouvera cet artifice avec les manches flottantes du Prince de Hombourg, qui ont tant marqué l’imagination collective…

"Federigo" de René Laporte : "Carrefour" du 17 mars 1945 © Gallica-BnF

Malgré les splendeurs décrites ci-dessus, la « couturière » (représentation précédant la première) ne se déroule pas sans accroc :

« Dans Fédérigo [sic], Maria Casarès doit grimper, au troisième acte, sur un oranger en contre-plaqué et un sort la retiendra prisonnière.

A la "couturière", la vedette des Mathurins entortilla si bien sa robe autour de l’arbre que lorsqu’elle en dut descendre sur l’intervention magique de J. Marchat, on entendit un sinistre craquement. La robe n’avait suivi sa propriétaire qu’à regret.

La robe aura donc une reprise.

On n’en dira pas autant de la pièce… » (Les Lettres françaises, 10 mars 1945.)

 

Des critiques globalement louangeuses pour Federigo : petite revue de presse

La première a lieu le 2 mars 1945, la générale le 6 mars.

Si elle est parfois déroutée par le texte, la presse loue l’apparition de Gérard Philipe, faisant le lien entre ce rôle et celui qu’il tenait pour Giraudoux, ainsi que le jeu de Maria Casarès, considérée comme une grande tragédienne (avec toutefois quelques rares réticences…) :

 

« […] Tendue comme la corde d’un arc et vibrante comme elle, Mme Maria Casarès est admirable de passion. M. Jean Marchat joue en se jouant son rôle de joueur. M. Gérard Philippe [sic] est un Ange qui descend d’un paradis grec. » (Max Favalelli, La Dépêche de Paris, 7 mars 1945.)

 

« […] Œuvre intéressante, prenante, singulière : mariage heureux du réel et d’une certaine poésie. Il est seulement dommage qu'aux trois quarts de sa pièce, l’auteur, M. René Laporte, ne nous ait pas évité la petite dégringolade dans le style un peu confus, mal dégagé des brumes philosophiques, qui fait fureur sur tant de nos scènes ! Il est vrai qu’ici, les dégâts sont minimes et qu’ils sont neutralisés par d’indéniables beautés. La réalisation est digne de vifs éloges. La mise en scène est adroite, les couleurs heureuses et les costumes de Grès ravissants. Mlle Maria Casarès, à la voix parfois un peu rauque, ne sait toujours pas rire. En revanche, elle pleure comme à son habitude avec une facilité qui déconcertera toujours le spectateur que les larmes d’une comédienne étonnent autant que sa mémoire. Cela ne suffit pas pour accorder à celle-ci le génie qu'on lui reconnaît généralement dans le milieu jeune-théâtre. Néanmoins, il ne paraît pas possible de rester, cette fois, insensible à la justesse et à l’intelligence de son jeu.

Quant à M. Gérard Philippe [sic] ("L’Ange" de "Sodome et Gomorrhe") : je n’ai jamais vu tant de grâce sur une scène.

Jean Marchat est Federigo. Grâce à lui, grâce à beaucoup de sensibilité, d’adresse et de courage qui sont aujourd’hui les qualités du Rideau de Paris, Federigo existe. Souhaitons qu’on l’ampute de quelques longueurs.

Il n’en vivra que plus longtemps. Ce sera juste. » (Jean-Jacques Gautier, Le Figaro, 7 mars 1945.)

 

« […] M. G. Philippe […] est devenu, avec une délicate sensibilité, le prince blanc des légendes toscanes. » (Pierre Vieilhomme, Nouvelles du Matin, 7 mars 1945.)

 

« Le Federigo, inégal, verbeux mais sympathique et qui fait bien augurer de M. René Laporte, que nous offre aux Mathurins le Rideau de Paris, son auteur l'a tiré d'une nouvelle de Mérimée. On a peine à le croire, tant la manière nette et un peu sèche de [Mérimée] diffère de celle de son émule qui, enivré parfois de son propre lyrisme, s'empêtre à la fin dans ses symboles.

[…] Décors plaisants, costumes spirituels, mise en scène "maison".

Jean Marchat, Fédérigo [sic], mène le jeu avec adresse. L'Amour, c'est Maria Casarès : qui ne l'aimerait ? Le bon ange, Gérard Philippe [sic], descend tout droit du septième ciel – il en a l'habitude. » (L’Aurore, 9 mars 1945.)

 

« […] Montée avec soin et originalité, jouée avec conviction dans l’excellente mise en scène de Marcel Herrand, avec les jolis costumes de Grès et la musique pittoresque de G. Auric, elle a donné à Maria Casarès un rôle tout de sensibilité, à Jean Marchat une autorité toute d’émotion et à Gérard Philippe la beauté immatérielle de "l’Ange". » (Maxime Belliard, France-Libre, 9 mars 1945.)

 

"Federigo" de René Laporte :"La Marseillaise" des 15-21 mars 1945 © Gallica-BnF

 

« Un joueur, aux prises avec un ange, joue sa vie sur son amour et met cent ans à gagner ce pari. Voilà "Federigo" […].

Une émotion charmante et délicate traverse ces digressions de rêveur, qui ne rappellent guère la nouvelle de Mérimée.

Maria Casarès est la Vie et la Mort, on n’en finirait pas de dire à quel point, avec quelle intensité.

De Jean Marchat, il n'y a plus rien à dire : toujours les mêmes qualités, de moins en moins convaincantes : une flamme qui se regarde danser, mais ne brûle plus. Gérard Philipe est un bien bel ange.

La musique de Georges Auric répare un oubli ; elle crée le décor coloré que le metteur en scène a omis de construire. » (Jean de Beer, Ce Soir, 10 mars 1945.)

 

« Deux comédiens exceptionnels règnent sur le spectacle. C’est à M. Gérard Philipe qu’on demanda de faire descendre des escaliers du ciel un Prince Blanc, moitié ange, moitié enchanteur. Avec une constante noblesse, un sens admirable des réticences, un goût sans défaut, ce très jeune acteur, à qui il semble qu’on puisse tout demander, a dressé sur la scène un personnage d’ivoire et d’émail blanc dont la soirée reste éblouie.

Et que dire de Mlle Maria Casarès qui, cette fois, atteint à une sorte de perfection ? Dès qu’elle est bien distribuée et que, d’autre part, elle consent à éliminer les scories de son talent, à répudier, par exemple, un rire "bien à elle" […], la voilà qui cesse d’être une actrice singulière pour passer à son rang, le premier. Elle a tout : une beauté pleine de style, la grâce dans les moindres gestes, la vénusté, un buste adorable : elle a surtout l’ardeur, la poésie, la conviction, et, quand elle le veut, la variété. Au troisième acte, en déclarant qui elle est vraiment, elle se transfigure par un simple jeu de voiles et un renversement de la tête ; elle porte le costume comme personne et métamorphose, rien qu’en la coiffant, une volumineuse couronne renaissance dont une autre serait accablée. La grande classe, chez une actrice, se reconnaît aussi à ces prestiges-là. » (Philippe Hériat, Bataille, 15 mars 1945.)

 

« […] D’une grande portée métaphysique qui n'entrave nullement l’action, Federigo semble à quelques moments un rêve, un rêve impressionnant et magnifique.

Écrivain et poète, M. René Laporte a construit un dialogue d’une grande pureté, à la fois délicat et profond. Peut-être succombe-t-il certaines fois (très rares) à la tentation du verbe, mais sa belle sobriété d'ensemble nous le fait oublier.

M. Jean Marchat joue Federigo avec un sûr métier et une science accomplie des attitudes et des gestes. Mlle Maria Casarès prête à la troublante Olivia sa grâce, sa beauté et son très grand talent.

Dans le rôle extrêmement délicat du Prince Blanc. M. Gérard Philippe [sic] réussit à nous donner l'impression de l'immatériel et M. René Blancard est un très juste Markus.

[…] Je voudrais insister tout particulièrement sur les costumes de Grès. L’action se passe en Toscane au XVe siècle ; il fallait donc que les costumes reflètent à la fois le pays et l'époque sans nuire au symbolisme de la pièce ; réussite totale. Le Prince Blanc est un succès et lors de l’acte final, le gris très doux de la longue tunique de Federigo et de la robe vaporeuse d’Olivia, sur lesquelles joue habilement la lumière, rend parfaitement le flou, la transparence brumeuse immatérielle de la mort. » (Jacqueline Michel, Jeunesse, 16 mars 1945)

 

« […] Mais ce qu’on demande surtout à une œuvre de ce genre c'est la force de persuasion poétique. Celle-ci n'en est certes pas dépourvue. La mise en scène et les décors, qui sont dus à M. Marcel Herrand sont d’une qualité rare. M. Jean Marchat est un excellent Federigo. Mme Maria Casarès a de remarquables dons de tragédienne, mais son ardeur la porte parfois à une température que son rôle ne paraît pas justifier. » (Marcel Thiebaut, Carrefour, 17 mars 1945.)

 

« […] Le jeu assez vulgaire de M. Jean Marchat dans les scènes de jeunesse se corrige et se relève en celles où il apparaît centenaire. On dit merveilles de Mlle Maria Casarès : je n’en distingue pas encore les raisons. En prince blanc, M. Gérard Philippe [sic], que nous avions déjà remarqué, est la grâce même. » (Pierre Lœwel, Les Lettres françaises, 17 mars 1945.)

 

« […] Je sais bien que le bel équilibre des deux premiers actes ne se maintient pas jusqu’à la fin et que l’obscurité n’est pas toujours le mystère ; je sais bien qu’au dernier acte le verbe, trop inspiré du mauvais Giraudoux et aussi bien curieusement, du deuxième Faust, prend le pas sur l’émotion et sur la vie. N’importe, il faut saluer une telle œuvre et une telle interprétation : Jean Marchat et Maria Casarès mènent avec maîtrise le jeu de l’amour et de la mort et Gérard Philippe [sic], prince blanc descendu du socle de l’archange de Sodome, est une troublante apparition. […] » (C. S., Résistance, 18-19 mars 1945.)

 

« M. René Laporte est un romancier et un poète. On ne peut l'oublier en voyant […] "Federigo" […]. L'argument est un argument de roman. […] malgré ce que semble avoir d'inachevé ce drame peu équilibré, on a constamment l’impression d'entendre une voix humaine : la voix d'un homme qui a, sur l'amour, sur la mort, sur leurs échanges et sur leurs jeux, des choses à exprimer qui lui sont personnelles. Ce ne sont peut-être pas tant des idées, d’ailleurs que des images. Mais Les images sont souvent très belles.

Maria Casarès l'est aussi, étrangement attachante par le moindre de ses gestes, comme par les ploiements frémissants de son corps, émouvante par sa voix rauque et tendre, - inoubliable. Jean Marchat supporte un rôle particulièrement lourd avec l’aisance qui est la sienne. Les décors et la mise en scène de Marcel Herrand sont souvent bizarres, mais on s'y habitue vite et parfaitement. » (Jacques Lemarchand, Combat, 21 mars 1945.)

 

« […] De ce sujet vaste et ambitieux, M. René Laporte a tiré une œuvre prenante et singulière, mariant adroitement le réel au surnaturel, et faisant preuve d'un sens poétique exact, tel qu’il demande à être compris au théâtre.

Le texte et la présentation — tant la mise en scène que les décors et les costumes — composent une harmonie de couleurs et de sons dont avons avions perdu l’habitude, Et la remarquable interprétation de Jean Marchat, Maria Casarès et Gérard Philippe [sic], entourés d'une importante distribution, dont se détache un jeune débutant : Claude Piéplu, achève de faire de "Federigo" un des meilleurs spectacles de Paris. » (Claude Hervin, Libération, 21 mars 1945.)

 

« […] Gérard Philippe [sic] interprète l’Ange avec une douce candeur, singulier produit d’assurance et de discrétion. Ce jeune comédien mérite de grands éloges. […] » (Georges Huisman, France au Combat, 22 mars 1945.)

 

« […] Jean Marchat a de l’autorité. Marie [sic] Casarès a de précieuses qualités qui ne justifient pourtant pas tout ce qui a été écrit à son sujet. Gérard Philippe [sic] campe l’Ange Blanc avec infiniment de charme et de distinction, c’est un jeune qui fera parler de lui… » (Ambiance, 28 mars 1945.)

 

« M. Gérard Philipe, que nous n’avions pas aimé lorsqu’il jouait aux Mathurins un ange extrêmement pur, qui avait plutôt l’air d’un séminariste passé au Ripolin, se révèle ici [dans l’Idiot] un beau comédien, mystérieux et sensible, et l’on imagine difficilement qui aurait pu le remplacer. » (Noir et Blanc, 26 juin 1946).

 

Le succès est tel qu’à partir du 8 avril, une matinée supplémentaire est rajoutée le samedi.

Cette série de représentations s’achève le 27 mai 1945 au soir, « M. Jean Marchat devant quitter Paris pour l’Amérique du Sud, le 30 mai », comme le précise L’Humanité (26 mai 1945). Gérard Philipe l’aura joué plus de 105 fois.

"Libération" du 27 mai 1945. © Gallica-BnF

 

Une représentation exceptionnelle… et familiale

Pourtant, après la dernière de la pièce, une représentation très privée a lieu :

« "Federigo" terminait sa carrière dimanche dernier, au Théâtre des Mathurins. Alors que se donnaient les dernières représentations, le père de Maria Casarès, après une absence de cinq ans, retrouvait sa famille et sa fille, qui avait, en quelques années, gravi les échelons du succès. Succès dont il n’avait pu être témoin. Alors, dans un beau geste de camaraderie, encouragés par MM. Jean Marchat et Marcel Herrand, tous les acteurs de la pièce et le personnel technique du théâtre s’offrirent à Maria Casarès pour donner une représentation privée en l’honneur de son père, qui eut la joie de voir sa fille jouer, avec toute l'émotion qu’on lui connaît, le rôle d'Olivia. » (La France Libre, 31 mai 1945.)

 

"Federigo" de René Laporte : "Jeunesse" du 16 mars 1945 © Gallica-BnF

Une suite à Federigo ?

Encouragé par le succès remporté par sa pièce, René Laporte annonçait :

« […] je songe à donner une suite à Federigo dans une œuvre dont le personnage principal sera celui d’Olivia qui fut joué par Casarès. Cette pièce se situera à la fois sur le plan philosophique et sur celui de la poésie intrinsèque, c’est-à-dire de la poésie qui naît de notre subconscient. » (Le Figaro, 8 septembre 1945).

 

Apparemment cette « suite » ne verra jamais le jour.

Était-ce à cette prolongation de son œuvre que René Laporte pensait lorsqu’il dédicaçait un exemplaire de sa pièce en 1946 ? Cet exemplaire a appartenu à Max Brusset.

 

René Laporte, "Federigo", éd. Nagel, 1945 © E. Pesqué

René Laporte, "Federigo", éd. Nagel, 1945 © E. Pesqué

 

Des prolongations radiophoniques de Federigo

Federigo fut repris à la radio, enregistré par Maria Casarès et Marcel Herrand (?), puis diffusée le 8 février 1947, à 16h 30 sur le programme National. Gérard Philipe y participa-t-il ?

Le 1er mars 1955, dans l’émission Charme de René Laporte, des extraits de Federigo furent joués par Gérard Philipe, Maria Casarès et Jean Marchat : Acte II, Second tableau, scène 1 (durée : 8 minutes 50 secondes) et scène 2 (durée : 11 minutes 40 secondes). Il s’agit peut-être d’un enregistrement réalisé pour l’occasion, et non d’une captation de la création, faite dix ans auparavant.

Ces captations ne semblent pas avoir été rediffusées depuis.

LA PREMIÈRE PARTIE DE CET ARTICLE SE TROUVE ICI.

 

Illustrations : dessins et caricatures parus dans France au Combat du 22 mars 1945, dans La Marseillaise des 15-21 mars 1945, paru dans Carrefour du 17 mars 1945, et dans Jeunesse du 16 mars 1945 ; publicité pour la 105e représentation parue dans Libération du 27 mai 1945. (© Gallica-BnF.) – René Laporte, Federigo [suivi de Fédérigo par Prosper Mérimée.] Paris, Nagel (Collection du Théâtre contemporain), 1945 (exemplaire personnel).

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